Une analyse est nécessaire voire indispensable
En Démocratie toute position politique sincère est respectable. Par contre les atermoiements et les faux-semblants le sont beaucoup moins.
Aussi au lendemain du vote de la motion de censure pour ou contre une loi si lourde de conséquences pour nombre de nos concitoyens et notamment pour les femmes d’une manière générale, les travailleurs exerçant des métiers pénibles non reconnus comme tels par un texte ambigu, pour nos enfants et petits-enfants pour lesquels nous avons un devoir de préservation des acquis sociaux que nous ont légués nos parents, il est peu admissible que certains de nos Députés se retranchent derrière des faux-semblants du style « moi j’ai préféré m’abstenir » chacun reconnaîtra ceux qui ont tenu de tels propos témoignages de leur absence de courage politique.
Petit rappel sur le vote d’une motion de censure :
Deux options sont possibles pour chaque député : a voté pour ou n’a pas voté.
En effet, conformément à l’article 154 du chapitre XI du règlement de l’Assemblée nationale, « seuls les députés favorables à la motion de censure participent au scrutin. »
Ainsi, l’opposition à la motion de rejet est marquée par une absence de vote de l’élu et non pas par un choix explicite d’un vote « contre ». Facile pour se défiler et faire croire à certains de ses électeurs que l’on n’était pas contre et donc qu’on a pas voté.
Afin que chacun puisse reconnaître ceux des Députés qui utiliseront cette filouterie face à des électeurs ou des opposants mécontents, j’ai synthétisé les données issues du site de l’Assemblée nationale. Vous pourrez, si vous le souhaitez, en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-dessous.
Jean-Pierre COTTAZ
