Il est revenu le temps des bis, ter et quater
Il y a plus de trente, nos Élus avaient eu la sagesse d’abandonner la numérotation continue qui entraînait, avec la construction de nouvelles maisons un peu partout dans les rues de notre village, la multiplication des bis, ter et quater.
Ils avaient alors fait le choix judicieux de la numérotation métrique qui permettait une insertion très facile des nouvelles maisons. C’est ainsi que notre maison rue Saint-Pierre est passée du 18 au 576.
Qui aurait pu imaginer qu’en 2022 nous reviendrons en arrière avec la réapparition des vilains bis, ter et quater ?
C’est d’autant plus incompréhensible que le Gouvernement par l’intermédiaire de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires a publié un guide préconisant « d’éviter les extensions bis, ter, quater ainsi que les lettres A, B, C, D dans la numérotation ».
Et pourtant, ne tenant aucun compte de ces préconisations judicieuses, Madame la Première Adjointe a décidé que l’entrée des deux nouvelles maisons construites sur notre terrain ne serait pas au 586, comme nous le pensions ainsi que le Directeur des Services Techniques de la Mairie mais resterait comme l’ancienne maison au 576 et que l’adressage des trois maisons serait 576, 576 bis et 576 ter.
Et pour aller au bout du paradoxe la première maison emménagée étant la plus éloignée de la rue elle porterait le bis et la plus proche le ter. Logique implacable !
Et si émettez la moindre remarque, il vous sera répondu « c’est comme ça à BEYNOST ! ».
Un nouveau village gaulois qui ne respecte pas la réglementation aurait-il vu le jour sur la Côtière de Dombes ?
On peut le penser, en tout cas nous souhaitons bien du plaisir aux facteurs, livreurs, médecins, SAMU, Pompiers et autres responsables d’interventions urgentes dans les lotissements desservis par une même voie.
Nous souhaitons également bien du plaisir aux habitants de BEYNOST qui vont se trouver dans cette situation pour obtenir un raccordement à la fibre, gérer leurs concessions d’eau et d’assainissement et leurs abonnements de gaz et d’électricité.
Jean-Pierre COTTAZ