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Notre Démocratie

Celle dont nous sommes fiers, celle que nous avons acquise dans le sang et les larmes, notre Démocratie est moribonde.

Au nom de la Liberté d’expression, ceux que nous avons élus se permettent des forfaits, voire des ignominies, piétinant le respect auquel chacun est censé avoir droit. D’aucuns voudraient éradiquer ceux qui ne pensent pas comme eux, d’autres foulent aux pieds des symboles, certains écartent leurs opposants, les insultent et parfois même les menacent. Oui, les menacent !
Mettre une caricature sur un ballon pour poser fièrement, un pied sur le trophée rappelle singulièrement :
1- le braconnage en Afrique ;
2 – une période (fort heureusement révolue en 1981) de notre Histoire Française,
c’est pour moi une menace et en aucun cas un « canular potache ». Doit-on en déduire qu’il faudrait mettre à mort tout ceux qui ne pensent pas comme nous ?

Là, nous ne parlons que de ceux qui, de par la confiance que leur ont accordé les Français, ont un devoir d’EXEMPLARITÉ. Malheureusement ils ne voient pas les choses comme ça, se livrant de petites guerres de territoire au sein de l’Hémicycle, oubliant leur fonction première : œuvrer pour la France et les Français. Et se conduisent de façon proprement scandaleuse, oubliant même les règles les plus élémentaires du savoir vivre.

Après avoir subi (vu) ces incidents à la télévision, j’ai réfléchi et fait un parallèle entre les plus hautes instances de l’Etat et la vie des élus d’une petite commune de près de 5 000 habitants.

Dans cette petite commune, les Élus d’opposition sont méprisés, écartés, niés. Le mépris va jusqu’aux invitations envoyées par mail à tous, sauf à l’Opposition qui doit aller chercher son carton (PAPIER !) à la mairie, ouverte, bien entendue, aux heures de bureau.

Autre concept oublié depuis longtemps : l’Égalité Mais la question se pose : pourquoi un(e) Élu(e) de province se comporterait mieux qu’un Député ? Et du coup, pourquoi un citoyen se comporterait différemment d’un élu local ? Nous déplorons de plus en plus d’agressions faites à des Élus mais comment juger ce qui est la norme pour certains ?

Quand on parle de liberté, et qu’on monte un peu plus haut dans la hiérarchie politique, un(e) ministre qui souhaite sanctionner des médias qui ne vont pas « dans la ligne du parti » n’outrepasse-t-il (elle) pas un peu ses fonctions et ne nous fait-il (elle) pas faire un pas de plus vers la dictature ? Car museler certains médias porte un nom : la Censure. Un peu infantilisant, non ? Les Français ne sont-ils pas capables de séparer le bon grain de l’ivraie ? Ne sont-ils plus capables de penser par eux même ? À trop vouloir les diviser et les museler, souhaitons que la Fraternité reprenne le dessus et unisse les Français qui veulent retrouver cette liberté de penser qui les caractérisait.

Aujourd’hui, plus que jamais nous devons être vigilants, car à force de « laisser faire », à trop fermer les yeux sur ces brimades et incivilités, sur ces actions qui blessent notre Démocratie, nous finirons par trouver normal de ne plus voir de contrepouvoir, garant de nos libertés individuelles.

On commence par museler une opposition, on finira par ne plus écouter les citoyens.

Anne LE GUYADER

2 commentaires sur “Notre Démocratie”

  1. Plus je regarde la façon dont nous sommes dirigés au plan national, plus je trouve de similitudes avec le fonctionnement de notre équipe municipale.
    Je retrouve au plan local un égo fort et mal dirigé , la certitude d’avoir la bonne solution sur tout , le déni voire le mépris de toute forme d’expression qui n’est pas en accord avec la pensée suprême .
    Bravo à ceux qui savent résister, qui n’ont pas de droit d’expression dans la gazette depuis cette nouvelle mandature , mais qui se battent avec toutes leurs convictions.

  2. Anne, Nathalie, Jean-Pierre, je suis profondément désolée et déçue de constater que les membres de l’opposition n’aient aucune considération de la part de l’équipe municipale, mais pas vraiment étonnée de ce manque de respect. En son temps, j’avais également employé le terme « muselé » lors de la scission avec Gilbert Debard, qui trouvait normal d’acquessier les décisions de madame le maire sans discuter, l’avenir nous a prouvé que par sa fourberie, il a su se faire une place dans la nouvelle mandature.
    Conclusion, si tu veux rentrer dans le rang, renie ton groupe et obtient les bonnes faveurs !

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